J’ai l’impression que ma bouche devient plus petite Comme si je n’avais plus rien à dire Je manque d’arguments pour défendre les miens Palestine, on te tue, on te brise, on lance sur toi des chiens J’ignorais qu’il fallait se battre contre l’évidence Que le plus grand ennemi du monde était l’ignorance Que la victoirePoursuivre la lecture de « Palestine qui se meurt »
La douleur de la vie
Comment le lui dire ? Lui faire comprendre ?Que lui donner la vie, c’est l’offrir à l’attente de la mort.« Ton père n’est plus là », lui dirais-je, la gorge nouée,Tes oncles… disparus; sous la terre, les gravats, les décombres ?Je ne sais plus… Il était tard, la faim tenait mes paupières ouvertes.Je marchais, lasse,Poursuivre la lecture de « La douleur de la vie »
Pourquoi écrire ?
À mon humble avis, je pense que si l’on a un don, il faut l’utiliser à bon escient. Écrire pour les plus opprimés, pour les victimes sans nom, pour les innocents en prison, contre l’injustice sous toutes ses formes, contre la discrimination et… pour la peur qui habite le cœur des gens : la peur des autres, la peur de ce qui nous est différent, la peur de demain.
Pourquoi quitter un pays de soleil ?
On peut me considérer comme une bouteille à la mer avec à l’intérieur un message d’espoir (ou de désespoir), qui se balance au grès des vagues. Je m’échoue sur une côte, puis sur une autre. Parfois, quelqu’un ramasse la bouteille perdue, mais à peine qu’il lit le message qu’elle contient, qu’elle est à nouveau jetée aux monstres marrins.
Femme-enfant
J’ai peu de photos de ma mère, mais il me suffit de me regarder pour la voir. Sa beauté surpassait cependant les traits de mon visage. Sa voix était plus douce, et plus fine que la mienne. On aurait dit l’eau d’un ruisseau qui coulait, tellement il faisait bon de l’entendre. C’était une femme-enfant, d’unePoursuivre la lecture de « Femme-enfant »
L’envie, le besoin, la soumission… aux mots.
Les mots reviennent, presque tout seuls. Ils encombrent mon esprit. Ils se mettent en file d’attente. Ça veut sortir, former des phrases. Prendre place. Écrire une histoire. Les mots se soumettent à moi. Et jamais, ils n’ont été aussi puissants, aussi vrais. Jamais ils n’avaient décrits si bien ce que je ressens, ce que jePoursuivre la lecture de « L’envie, le besoin, la soumission… aux mots. »
L’incertitude de demain
Baignée dans l’incertitude de demain, et dans la certitude d’aujourd’hui. Que l’espoir n’est pas loin, tant que le combat se poursuit. Il y a des jours bien sûr, où le devoir du combat est lassant. Je philosophe, je me perds. Mais tout se fait silence lors de mes prières… Tout est lumière, tout est beau,Poursuivre la lecture de « L’incertitude de demain »
Le Maître
« Il était une fois un Maître qui parlait à une foule. Son message était si merveilleux que chacun se sentait touché par ses paroles d’amour. Dans la foule se trouvait un homme qui avait écouté chacune de ses paroles. Cet homme était très humble et avait un grand cœur. Il était à ce point touchéPoursuivre la lecture de « Le Maître »
Promenade nocturne
Je marchais dans le milieu de la nuit. Des arbres déracinés tendaient leurs branches avec grâce et finesse. Je devais traverser une route longue. Une route sombre et déserte. Après un long moment (Je ne sais plus combien de temps, j’avais oublié de compter), je levais ma tête au ciel pour me reposer sur unPoursuivre la lecture de « Promenade nocturne »
Indéfinie
On m’avait dit plusieurs fois que je vivais dans mon monde. Un monde restreint aux merveilles des couleurs, aux histoires des contes de fées, à la musique délicatement jouée. On m’avait mis dans une case, sans connaître toute ma complexité. On me disait bizarre « dans le bon sens ». Sage jeune fille, toujours soignée, avec élégance.Poursuivre la lecture de « Indéfinie »